Nantes : quand un policier de la BAC tire sur des passants bruyants

En résumé. Un policier de la BAC, en dehors de ses heures de service, entend du bruit dans la rue. Il sort de chez lui avec une arme à feu. Un policier sort son flingue en pleine nuit pour un «tapage» donc.

Une « altercation » aux contours très troubles a lieu. Le policier dégaine et tire sur un homme. Un blessé par balle, qui aurait pu mourir.

Évidemment, tout le monde est embarqué, et la presse tente immédiatement de justifier le tir, en parlant d’une « agression » qui aurait « obligé » le policier à tirer.

Pourtant, même le procureur ne retient pas cette hypothèse : tout le monde est relâché après une journée de garde à vue. S’il y avait la moindre bribe de début de preuve d’une « légitime défense » du policier, les « agresseurs » seraient déjà en préventive.

Nous avons donc un policier de la BAC de Nantes qui tire sur des passants dans la rue pour du bruit. Et qui est libre, en attendant une décision « dans la semaine ».

Désarmer la police est une urgence vitale, pour éviter de nouveaux drames.