Samedi 13 février, en marge d’un match entre Reims et Bastia, des supporters corses ont été chargés par la police. Plusieurs personnes ont été interpellées, et un jeune supporter Corse a reçu un tir de flash-ball au visage : il a perdu l’usage d’un œil.
Comme à Nantes, ou l’on compte 5 mutilés par des tirs policiers, comme à Montreuil, Toulouse ou Montbéliard, ces blessures se multiplient : plus de 40 mutilations à l’œil causées par les armes de la police sont recensées depuis 2007. L’essentiel des blessures ont lieu dans les quartiers, dans les manifestations, ou aux abords des stades.
Différence notable : les élus Corses sont solidaires du blessé, alors que les élus nantais félicitaient les forces de l’ordre le 22 février 2014, quand trois jeunes manifestants étaient gravement blessés : http://www.corse.fr/Incidents-de-Reims-Bastia-un-jeune-supporter-corse-grievement-blesse-la-reaction-du-president-du-conseil-executif-de_a5115.html
Et la pression monte sur l’île, où des affrontement ont éclaté ce week-end, et où une bonbonne de gaz a explosé devant un commissariat.
Affaire à suivre.