Vers la disparition du PS : le parti au pouvoir a atteint un tel niveau de détestation qu’il ne peut même plus organiser sa propre université d’été. La fin est proche. Après cette annulation, une compilation savoureuse de réactions :
«On a des remontées de terrain qui nous disent que les gars veulent nous casser la figure s’ils nous reconnaissent dans la rue ou à la terrasse des cafés. Comment on va faire si c’est vrai ? On ne va quand même pas tous demander une protection policière ?»
Un député socialiste dans Le Monde
«Je ne sais pas qui a eu cette idée mais c’est une connerie d’avoir voulu organiser ça à Nantes».
Confession d’un ministre au Figaro
«On se demande comment les socialistes vont réussir à faire campagne pour 2017».
Libération
«Depuis plusieurs semaines, on attaque nos permanences, on peut tirer dessus avec des armes, on cherche à interdire les meetings d’un parti représenté au Parlement, sans que cela ne choque personne. Je n’ai pas envie de subir une guérilla, cette suspension est une alerte».
Jean-Christophe Cambadélis, patron du premier parti de France
«Depuis le début, je dis que Nantes, c’est compliqué à cause du calendrier (…), sauf si on arrête Notre-Dame-des-Landes».
Jean-Vincent Place, écologiste tendance Valls
«Je suis choqué qu’en France, dans une ville comme Nantes, on ne puisse plus organiser un débat (…) parce qu’on est sous la menace d’acteurs violents».
François de Rugy, acteur raté
«Johanna Rolland se félicite, ce samedi après-midi, du choix du Parti socialiste de choisir Nantes comme futur site d’accueil de son université d’été».
Ouest-France, 6 février 2016
«Report de l’université d’été, une décision responsable qui répond à ma demande».
Johanna Rolland, 3 juillet 2016
«Depuis plusieurs jours, la direction du PS recevait des alertes du ministère de l’Intérieur. Des menaces circulaient sur les réseaux sociaux. Au dernier pointage, près de 50 attaques de permanences parlementaires ou de locaux du PS ont de fait été recensées en France. «L’université d’été devenait une cible», assure l’entourage du patron du PS».
Le Parisien, 4 juillet 2016
«Je suis étonnée et déçue. On avait déjà lancé une grosse commande de masques de ski et de k-ways noirs pour le mois d’août. Cette décision est un coup dur pour le commerce nantais !»
Jacqueline, vendeuse chez Go Sport
«Arrêtez tout avant qu’il ne soit trop tard !»
Jean-Jacques, policier de la DGSI infiltré aux premières assemblées nantaises contre l’université d’été
«Nous exigeons le maintien de cette université indispensable au bon déroulement de l’année». Nantes Révoltée
Aux dernières nouvelles, il y aura des «universités d’été» décentralisées. Rien n’est perdu !
Elles auront lieu dans cinq à six villes à travers la France tout au long du mois de septembre. On espère que Nantes sera dans la sélection. Ce sera l’occasion d’un véritable championnat national de sabotage du PS.
Et une superbe occasion de commencer la campagne présidentielle en fanfare !