16 mars en France : «les cons ça ose tout»


Aujourd’hui, il s’est passé deux évènements :


  • Paris. Un colis piégé a été envoyé au siège du FMI, blessant légèrement une personne. Le FMI, c’est l’agence qui impose les programme d’austérité dans le monde entier. Cette institution est responsable de milliers de morts, de suicides, de famines. Le colis piégé aurait, selon la police, été envoyé par des militants grecs et a été qualifié de « gros pétard » par le préfet de Paris. Pourtant l’évènement semble avoir beaucoup excité le président socialiste en fin de règne. François Hollande n’a pas hésité à parler immédiatement « d’attentat » qui justifierait la prolongation de l’état d’urgence. Le parquet anti-terroriste a été saisi.
  • Grasse, dans le sud de la France. Un jeune homme débarque dans un lycée lourdement armé, avec un fusil à pompe, une arme de poing et des grenades. Il ouvre le feu. 8 personnes blessées, dont 5 par des tirs. On apprend dans l’après-midi que le tireur est le fils d’un élu d’extrême droite, ancien du FN et aujourd’hui soutien de François Fillon. Le rejeton dessinait “des croix nazies sur ses cahiers” selon ses camarades de classe. Le gouvernement fait tout pour dégonfler l’affaire. La ministre de l’éducation parle même de « l’acte fou d’un jeune homme fragile » ! Personne ne s’interroge sur l’origine de son arsenal de guerre, ni sur les motivations idéologiques de l’auteur de la fusillade. Le gouvernement aurait-il faut preuve d’une telle mansuétude si le tireur était musulman ?

Sources :

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux