Nantes : le mouvement s’intensifie


L’université et de nombreux lycées bloqués


Contre Parcoursup, contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, en soutien aux gilets jaunes … Les mots d’ordres sont multiples ce 6 décembre au matin, mais tout le monde se retrouve sur un point : la démission de Macron et de son gouvernement. La révolte est générale. Pour le troisième jour consécutif, les lycéens nantais sont mobilisés.

Le mouvement s’est même accéléré ce matin, puisque la majorité des établissements de la ville sont désormais impactés. Jean Perrin, Camus, Monges, les Bourdonnières, la Colinière, Léonard de Vinci, Clémenceau, Jacques Goussier … Lycées professionnels et généraux, en banlieue comme dans le centre-ville sont touchés, à des degrés divers, par la colère de la jeunesse. Des centaines de lycéens et lycéennes sont mobilisés dans toute la métropole.

Plusieurs barricades ont été installées, et parfois enflammées. La police a agressé les lycéens à Monges et à Camus, où des affrontements sont en cours à 10H30. Une voiture a été incendiée. Des voies de tramway sont bloquées par des barrières.

L’université de Nantes rejoint aussi la révolte : l’ensemble du campus du Tertre est bloqué. Une Assemblée Générale de plusieurs centaines de personnes est en cours en milieu de matinée. Le mouvement monte en puissance !

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