Les grandes forêts primaires en flammes
Les yeux sont rivés sur les incendies gigantesques de l’Amazonie. En Amérique du Sud, les propriétaires terriens brûlent cette forêt irremplaçable pour agrandir les exploitations agricoles, sous le regard bienveillant du gouvernement brésilien d’extrême droite.
Un scandale. Mais les relevés satellites des émissions de CO2 montrent que d’autres incendies aussi massifs ont lieu ailleurs. En élargissant le cadre, on voit qu’une autre zone du monde est encore plus touchée : l’Afrique subsaharienne. L’étendue des feux semble généralisée sur l’ensemble de pays comme l’Angola, la Zambie ou la Tanzanie, et très présents au Congo. Ces incendies sont aussi aussi liés à l’agriculture, et ils représentent 25 à 35% des émissions annuelles totales de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Alors que tout le monde regarde l’Amazonie, l’Agence spatiale européenne estime que l’Afrique subsaharienne représente environ 70% de la superficie brûlée dans le monde.
Plus au nord, on peut aussi voir que les forêts sibériennes sont aussi victimes d’incendies gigantesques. En fait, ce sont toutes les forêts primaires de la planète qui brûlent. Toutes les forêts jusqu’ici quasiment vierges et préservées, contenant une biodiversité inestimable.
Ce ne sont pas seulement ces «poumons de la planète» qui partent en fumée, mais un effet d’entraînement qui va accélérer les déséquilibres climatiques. Les forêts absorbent le CO2 et la chaleur, les glaciers réfléchissent l’énergie solaire. La fonte des glaces et les feux de forêts simultanés vont accroître rapidement l’effet de serre et le réchauffement.
Sans retour possible.
Les gouvernements payent pour avoir l’avis d’expert . la France donne pour exemple 2 millions d’euros chaque année au GIEC. Voici le rapports qu’ils devraient normalement suivre :
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