L’oubli est l’arme des puissants : gardons la mémoire
Les scandales se succèdent et sont immédiatement engloutis dans l’avalanche de nouvelles informations, dans le flot de nouveaux scandales. Notre période donne le vertige, et le principal risque c’est celui de l’oubli, du trop plein, de ces «séquences» qui se superposent et effacent les précédentes. En quelques jours seulement, nous avons appris que :
- Des milliers de respirateurs fabriqués à prix d’or sont en fait inutilisables par les soignants pour les malades du Coronavirus
- Le gouvernement a brûlé des centaines de millions de masques en pleine pandémie de Coronavirus
- Un million d’écouvillons, c’est-à-dire les outils pour tester la population, commandés en Chine, sont inutilisables
Nous avons un gouvernement de managers, de patrons, de banquiers : depuis 2017, ils font passer des lois qui facilitent les licenciement, qui autorisent les sanctions contre les salariés, qui précarisent les précaires. Une caissière peut-être licenciée pour une erreur de quelques centimes, un ouvrier peut être viré pour trois fois rien. Mais au sommet de l’État, des décideurs incompétents perdent des milliards d’euros et mettent en danger nos vies sans la moindre sanction.
Comme le disait l’écrivain Damasio : «Jugeons Macron et ses laquais sur leurs propres critères, c’est-à-dire en tant que managers supposés de « la start-up nation ». Même se procurer des masques, négocier les achats, ils en ont été incapables. C’est une faillite complète.»
Même dans un domaine purement gestionnaire et bassement comptable, ils sont en-dessous de tout. Licencions-les !
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