Selon les autorités, les rassemblements pourraient déranger «les commerces très fréquentés»
Le sinistre préfet de Loire-Atlantique a encore publié des arrêtés hautement liberticides : il interdit toute manifestation et tout rassemblement ce samedi 23 mai à Nantes et Saint-Nazaire. Le droit de manifester déjà gravement mis à mal, est tout simplement aboli depuis le déconfinement.
Le prétexte sanitaire culpabilisant est très efficace, mais les autorités ne font même plus semblant de jouer sur la fibre épidémique. Selon la préfecture, les rassemblements risquent de «troubler l’ordre public aux abords des commerces potentiellement très fréquentés». Les choses sont dites : consommez, mais taisez vous.
Officiellement, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les réunions de plus 10 personnes sont interdites sur la voie publique. Pourtant, samedi dernier, alors que des centaines de policiers armés jusqu’aux dents traquaient le moindre Gilet Jaune, les rues commerçantes de Nantes étaient complètement bondées.
À Nantes, la police avait verbalisé 37 manifestants supposés et arrêté 5 personnes. À Saint-Nazaire, 51 personnes avaient été verbalisées. Dans cette ville, un appel à se retrouver à 15h Place du Commando circule sur les réseaux.