Encore un cas d’inversion policière. Début juin, à Strasbourg, un jeune homme est jugé pour vol et «violences sur un fonctionnaire de police». À l’audience, l’avocate insiste pour que les images de la vidéosurveillance du commissariat soient regardée. Le présumé coupable est en réalité la victime ! Non seulement il n’a rien fait, mais il a été plaqué contre le mur avant de recevoir un coup de poing dans le visage, devant sa cellule.
Malgré cela, le policier agresseur fait appel de la décision du juge et a l’audace de réclamer des dommages et intérêts. Si l’avocate n’avait pas insisté pour que la vidéo soit visionnée, c’était la prison pour la victime. Combien d’autres cas similaires ? Combien de jeunes ont vu leur vie détruite à cause de déclarations mensongères de policiers ?
Le sentiment d’impunité est tellement énorme que des agents peuvent frapper un homme sous l’œil des caméras et mentir sous serment en étant persuadés que cela va passer.
Cette preuve filmée d’inversion policière se reflète à grande échelle, depuis deux semaines, avec des manifestations armées de policiers se faisant passer pour des victimes, et des médias qui salissent, post-mortem, les défunts tués par les forces de l’ordre.