En marche vers le désastre écologique

INSECTICIDES TUEURS D’ABEILLES

C’est l’une des plus grandes catastrophes de notre époque. Depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques, sont devenus les pesticides les plus utilisés dans le monde. Hautement dangereux, ils ont contribué à décimer les abeilles, vitales pour la pollinisation, et donc la survie même des espèces végétales. Ces produits avaient été interdits, après des années de haute lutte, en 2018. À la faveur de la «crise», Macron décide de les «ré-autoriser» en France. Un recul terrible.

GLYPHOSATE

C’est l’herbicide le plus connu du monde, dévastateur pour l’environnement et la santé humaine. En 2017, Macron promettait de «faire de la santé environnementale une priorité du quinquennat». Parmi les mesures annoncées, l’arrêt du glyphosate. En 2019, il revient sur sa promesse, et déclare sans rougir : «Ce n’est pas faisable, et ça tuerait notre agriculture». L’interdiction du poison est repoussé à une date après les prochaines élections. Autant dire jamais.

SUBVENTIONS AUX POLLUEURS

La crise sanitaire a été l’occasion d’une accélération de la guerre sociale : des licenciements pour les pauvres, et des milliards de cadeaux aux grands patrons. Depuis avril, le gouvernement distribue l’argent public par dizaines de milliards aux secteurs aérien et automobile. Le tout sans contreparties environnementales ni sociales, évidemment. Si bien que dès juillet, Air France ou Renault annoncent des licenciements à tour de bras. Une catastrophe à la fois sociale et écologique.

CHASSE A LA GLU

C’est l’un des feuilleton de l’été. La poursuite de cette chasse atroce, qui consiste à mettre de la colle ultra-forte sur des branche pour piéger des oiseaux qui se posent, et se retrouvent collés et intoxiqués par les chasseurs. Cette méthode est interdite dans toute l’Europe… sauf eu France, où les lobbys de chasseurs sont proches du pouvoir. Alors que la simple idée de faire cesser cette chasse a été émise, les chasseurs ont annoncé une manifestation. Finalement, ils décrochent carrément un rendez-vous à Matignon. Quand on pense qu’il faut des grèves générales et des millions de personnes dans les rues pour que les mobilisations sociales soient simplement entendues par le gouvernement… Quoiqu’il en soit, les oiseaux risquent encore de souffrir.

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