Le 21 juin, pour la fête de la musique en hommage à Steve, la ville de Nantes était mise en état de siège et tout rassemblement interdit au nom de la «menace sanitaire». Au même moment, les grandes surfaces et le Puy du Fou réunissaient des milliers de personnes en toute tranquillité juste à côté.
Aujourd’hui, scénario identique : le gouvernement interdit les rassemblements de «plus de 5000 personnes» jusqu’en octobre, mais autorise le politicien d’extrême droite De Villiers à remplir son parc d’attraction.
Les interdictions sont réservées à la plèbe, pas aux amis de Macron. Qui peut encore nier que le gouvernement utilise l’état d’exception sanitaire pour interdire les mobilisations et comme une arme de guerre sociale ?