Exploités, précaires, parfois en situation irrégulière : les livreurs sont en première ligne pendant le confinement. Ils sont partout, mais personne ne fait attention à cette main d’œuvre urbaine du capitalisme version start-up et smartphone. Quel que soit le temps ou la situation sanitaire, ils livrent en vélo ou à scooter chez les gens, pour une paie misérable. Avec tous les risques et la fatigue que cela comporte. Horaires dérégulés, absence de statut, salaire à la tâche, c’est le monde rêvé par Macron et ses disciples.
Samedi 21 novembre au soir, à Nantes, plus de 200 livreurs Deliveroo et Uber Eats ont défilé dans tout le centre-ville, comme le montrent ces images. Le cortège de scooters a brièvement bloqué le tram, et s’est fait entendre dans les rues.
« C’est de l’esclavage moderne ! Mais nous manifesterons chaque semaine. Ce samedi soir, c’était un premier avertissement ! » expliquent-ils.
Images : Océane Brunet, Iknowbrigitte, Christian Phan Meas
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