Alors Graslin, ça gaze ?


La place Graslin noyée dans les gaz par la police


Alors que le cortège de tête autonome, très fourni aujourd’hui, quittait la place Graslin pour continuer de manifester dans les beaux quartiers, la police a copieusement gazé la totalité de la place, pleine de manifestants : Prises de paroles coupées, syndicalistes asphyxiés, enfants traumatisés.

La barbarie et la violence est toujours du même côté : celui des «forces de l’ordre», du pouvoir, du fascisme. Si quelques personnes qui manifestaient ont cru bon de dénoncer le cortège autonome, et l’accuser d’avoir «gazé des enfants», personne n’est dupe : les torts sont policiers.

C’est toujours la police qui décide du niveau de violence, c’est toujours la police qui vient gâcher la fête, c’est la police qui n’aime les manifs que d’extrême-droite. C’est la police qui tient les armes, et s’en sert lorsqu’on veut reprendre la rue.

Tout le monde aujourd’hui, dans le cortège de tête comme dans le reste de la manifestation, souhaitait passer une belle après-midi du premier mai, que ce soit en continuant la manifestation ou en construisant les luttes futures place Graslin, dans le respect de la pluralité des pratiques et en veillant à la sécurité des différentes personnes.


Désarmons la police, reprenons la rue, le premier mai et tous les jours de l’année !


Images : Marion Lopez, ThéoPrn

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