Après la manifestation parisienne qui commémorait le 150ème anniversaire de la Commune de Paris et ceux et celles qui sont mortes pour défendre cet idéal révolutionnaire, un débat était organisé autour de cette expérience extraordinaire et émancipatrice au café-librairie le Monte en L’air dans le quartier de Ménilmontant.
Très vite les personnes venues écouter les échanges et attablées en terrasse ont eu la désagréable surprise de voir débarquer plusieurs dizaines de flics encagoulés et en uniformes. Le dispositif policier s’est rapidement refermé sur les participants. La police a nassé les spectateurs et les intervenants pendant plus d’une heure.
Une pression policière et une tentative d’intimidation insupportable. Plus tôt dans la semaine, des graffeurs du collectif Black Lines étaient arrêtés alors qu’ils peignaient une fresque en soutien à la Palestine. Ici, ce sont la liberté d’expression et la liberté de réunion qui sont directement menacées par l’appareil policier.
Ce nouvel hommage vibrant de la police de Macron à l’ordre versaillais et aux assassins de la Commune est glaçant. Des images qui en disent long sur l’érosion de nos libertés fondamentales. Nous avons définitivement changé de Régime. Un régime policier et pré-fasciste.
Le fond de l’air est brun et il est temps d’en prendre acte.
Source : Éditions Libertalia, Cécile Cée