Free party : qui fait «dégénérer» les fêtes ?

La réponse coule de source. Ces dernières semaines, en Lozère, Loire-Atlantique, dans la Drôme et ailleurs, des teufs sont organisées par une jeunesse qui sort d’un an et demi de privations. La plupart du temps, selon la presse locale, ces fêtes terminent «sans incident», «dans le calme», et les participants sont même qualifiés de «réceptifs au consignes de santé». Bien loin du délire médiatique qui a suivi les fêtes de Redon, Lieuron, ou Nantes, qui avaient été réprimée ultra-violemment puis diffamées sur les plateaux télé.

À chaque fois, lors de ces récentes fêtes, pas de forces de l’ordre en surnombre, pas de grenades, pas de matériel sonore saccagé, pas de jeune qui meurt noyé, pas de main arrachée. Mais alors, qui peut bien faire «dégénérer» les Free Parties ?

Les pouvoirs publics évidemment. Quand une soirée n’est pas prise d’assaut par des individus armés : elle se passe bien. La police et la gendarmerie ne sont plus que des forces du désordre obéissant à un agenda politique autoritaire. C’est l’État qui fixe le niveau de conflit, le niveau de tension, dans les fêtes comme dans les manifestations. Ces exemples démontrent encore une fois qu’il est possible, et même souhaitable, de s’organiser pour vivre sans police.

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