L’industrie pharmaceutique, c’est la presse financière qui en parle le mieux. Il faut lire le média «Capital» ou «l’Agefi» – Agence économique et financière, un média économique – pour avoir des nouvelles de la multinationale Pfizer, célèbre pour son sérum anti-Covid.
En août 2021 : le groupe américain Pfizer achetait le laboratoire Trillium pour 2,3 milliards de dollars, une entreprise qui développait plusieurs projets de traitements contre des cancers, notamment du sang.
En décembre 2021, le groupe Pfizer annonçait l’achat d’Arena Pharmaceuticals pour 6,7 milliards de dollars. Arena Pharmaceuticals est spécialisé dans les thérapies pour le traitement de plusieurs maladies immuno-inflammatoires en gastro-entérologie, en dermatologie et en cardiologie.
Mardi 2 novembre, Pfizer révisait ses prévisions de ventes annuelles à la hausse pour son vaccin, «dopées par les recommandations d’une troisième dose dans certains pays». La multinationale «anticipait en début d’année d’en vendre pour 15 milliards de dollars, une prévision relevée à 26 milliards en mai puis 33,5 milliards en juillet» et 36 milliards cet automne.
Les grands groupes pharmaceutiques sont en train de constituer des monopoles sur fond de crise sanitaire mondiale, en rachetant la concurrence, et en prenant le contrôle de tout le «marché» de la santé. Et tout cela de l’argent public ! Oui, car ce sont les systèmes de santé des États qui paient des sommes colossales à ces entreprises les vaccins. Car les gouvernements n’ont pas exigé la levée des brevets. Autrement dit, ils ont laissé aux mains d’entreprises privées la gestion de la pandémie de Covid.
C’est un gigantesque transfert de fonds publics dans les poches de monstres pharmaceutiques. Derrière la crise, la guerre sociale. La gestion du désastre profite au capital.
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