En Espagne comme en France, les prix du carburant explosent, le coût des denrées essentielles aussi.
Que se passe-t-il chez nos voisins ?
- gratuité du train pendant 4 mois sur les trajets inférieurs à 300 kilomètres, notamment toutes les lignes régionales
- baisse de 50% du prix des déplacements en métro, bus et tram
- chèque de 200 € pour les travailleurs précaires, indépendants et chômeurs
- nouvelle baisse de la TVA sur l’électricité – la seconde en moins d’un an – de 10% à 5%.
Pensez-y en France lorsque vous devez hypothéquer un organe pour prendre un billet de train sur un réseau vétuste, ou lorsque la facture d’électricité tombe. Apparemment, en France, il n’y a pas d’argent pour ce genre de plan d’urgence. Comment cela est-il financé en Espagne, où la droite est majoritaire au Parlement ?
Par une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises énergétiques. En France, les macronistes refusent de toucher aux profits des géants du pétrole. Par exemple, Total a engrangé pour 2021 un profit record de 14 milliards d’euros et son patron s’est augmenté de 52%. Sur les chaînes en continu comme BFM, les laquais du pouvoir qualifient ces possibles taxes de «dangers» pour l’économie.