Moment de stupeur sur un plateau de France Télévision le 29 septembre 2024, lorsque l’universitaire Karim Bitar prononce une vérité qu’on n’entend jamais dans les grands médias : ce qu’on nomme «anti-terrorisme» n’a jamais été autre chose qu’un terrorisme d’État beaucoup plus meurtrier.
«Vous êtes en train de me dire qu’Israël combat le terrorisme avec des méthodes terroristes, et que l’action militaire jusqu’auboutiste d’Israël met en danger l’idée d’une paix un jour dans la région !» lui lance avec colère l’animateur.
Réponse : «Ce qui est purement factuel, c’est que depuis 1982 où l’invasion israélienne avait déjà été menée au nom de la guerre contre le terrorisme , on peut aujourd’hui établir que la guerre contre le terrorisme a fait infiniment plus de victimes que le terrorisme lui-même. Et que la guerre contre le terrorisme a fait naître des vocations de terroristes beaucoup plus qu’elle n’en a liquidé. C’est vrai pour Israël, c’est vrai pour lest États-Unis en Irak et en Afghanistan, c’est vrai pour Poutine en Tchécthénie et en Asie centrale».
Karim Émile Bitar est chercheur associé à l’IRIS, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis, professeur de relations internationales à Beyrouth et à l’ENS de Lyon.
Une réflexion au sujet de « Guerre au terrorisme et terrorisme guerrier »
La paix c’est quand on largue des bombes sur des civils au nom de la démocratie. La guerre c’est quand ils y répondent. C’est pourtant simple non ?
Pendant qu’on y est , renseignez vous un peu sur un truc qui s’est aussi apellé “ATO” pour “anti-terrorist operation” dans un certain pays de l’Europe de l’Est et qui a aussi finit avec un sale bilan civil (14000 tombes hors les fosse communes qu’on a pas encore trouvées …) et une réponse en trois lettres : SMO.
C’est pas réservé au moyen-orient en fait.