Paris : violences policières à la marche contre le racisme

Ce sont des images devenues banales en France, mais qui ne devraient jamais être normalisées. À Paris, le 22 mars, alors que la manifestation contre le racisme réunissait 100.000 personnes dans le plus grand des calmes, les forces de l’ordre ont à nouveau choisi de faire monter la tension en fin de journée.

Une attaque pour voler une banderole antifasciste, du gaz, des coups, des charges ne servant qu’à faire peur sur un cortège de manifestants lambda, un homme jeté au sol… et un coup sur un journaliste. Le reporter Clément Lanot, qui documente les manifestations sur le terrain depuis des années, qui est parfaitement identifié et connu des autorités, a été frappé à terre à coup de matraque. Il portait heureusement un casque.

Le SNJ-CGT, syndicat des journalistes, dénonce cet acte : «Nouvelle agression d’un journaliste sur son lieu de travail. Les images sont claires, en plus d’une balayette le journaliste reçoit un coup de matraque sur la tête (heureusement, protégé par un casque). Le SNJ-CGT dénonce fermement cette agression».

Il y a quelques jours, d’autres violences policières avaient lieu contre les jeunes exilé-es qui occupaient la Gaîté Lyrique et leurs soutiens, et encore avant, contre des étudiant-es de Science Po mobilisé-es pour la Palestine, contre des lycéen-nes en lutte ou contre la manifestation féministe du 8 mars. Ces agressions systématiques reflètent inlassablement la politique des autorités : impunité totale pour les fascistes, terreur pour les luttes sociales, antiracistes et décoloniales.


Images : CLPress

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