Depuis trois mois, Donald Trump avance comme un bulldozer, écrasant tout sur son passage pour imposer son programme néofasciste, impérialiste et raciste.
Une fois passée la sidération, la riposte s’est enfin levée aux USA. Des manifestations organisées avec le cri de ralliement «Hands off !» – «Bas les pattes !» – ont eu lieu dans plus de 1.300 endroits dans 50 États, à l’initiative de plus de 150 groupes, le 5 avril.
Près de 500.000 personnes s’étaient inscrites en ligne pour annoncer leur participation, elles ont finalement été beaucoup plus nombreuses dans la rue.
Par exemple, à Washington, les organisations s’attendaient à 20.000 participant-es, ce sont près de 100.000 personnes se sont massées à proximité des sièges du pouvoir fédéral. La Maison Blanche, pour l’occasion, était barricadée. Les images étaient les mêmes dans toutes les grandes villes : Chicago, Détroit, San Francisco, Los Angeles… Des foules compactes, immenses, de centaines de milliers de protestataires. Mais des rassemblements ont aussi eu lieu dans les moyennes et petites villes, et même hors des USA. Tout le territoire est concerné.
Les panneaux et banderoles étaient un florilège de toutes les critiques contre le pouvoir en place, dénonçant les attaques de migrant-es, la répression, le racisme, le démantèlement d’agences gouvernementales, le traitement de l’Ukraine, la guerre économique… Si des protestations, notamment contre Tesla, ont eu lieu depuis l’investiture de Trump, rien d’aussi conséquent n’avait encore émergé.
Tout n’est pas perdu : il reste encore des réflexes de résistance dans la première puissance mondiale. Affaire à suivre.
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.