Ils ont osé le dire


Quelques perles de l’Arc Républicain vues et entendues ces derniers jours. Il fallait oser le dire.


Quelques perles de Macron, Sarkozy, Bayrou et Ciotti qu'il fallait oser prononcer.

La perlissime de Macron

Le 29 août, Emmanuel Macron excluait totalement de démissionner en cas de chute du gouvernement Bayrou. Il affirmait sans aucune honte : «Le mandat qui m’a été confié par les Français sera exercé jusqu’à son terme». Non seulement le mandat «confié» par les français n’existe pas, car Macron n’a été élu que grâce au «barrage à l’extrême droite», mais en plus le camp macroniste a perdu trois élections de suite depuis 2022, et n’a donc aucune majorité ni aucune légitimité.

Dans une interview donnée à JDNews, média de Bolloré, Macron insistait : il veut gouverner «jusqu’au dernier quart d’heure» et estime que «présider, c’est faire ce pour quoi on a été élu et surtout ce que l’on croit juste pour le pays». Là encore, Macron n’a jamais été élu pour imposer par 49.3 des attaques sanglantes contre le système de santé, les retraites ou les jours féries, et tout le monde le sait.

D’ailleurs, Macron lui-même déclarait en avril 2022 : «Je sais que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi non pour soutenir les idées que je porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême-droite. Et je veux ici les remercier et leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir». Il ne s’est pas senti obligé longtemps.

Si l’on croit le dernier sondage réalisé par l’institut de sondage Elabe rendu public le 25 août, 67% des Français sont favorables à la démission d’Emmanuel Macron. Il doit donc partir.

Juliette Méadel : une petite perlouse macroniste

Dans le même registre, la ministre macroniste Juliette Méadel déclarait sur France Info : «Les Français nous ont donné un mandat lors des dernières élections législatives pour que nous arrivions à nous mettre d’accord». Ces gens vivent décidément dans une réalité parallèle, et sont persuadés d’avoir un «mandat» !

Plutôt que de lui rappeler le coup de force de l’automne dernier, quand Macron a préféré nommer avec l’appui du RN un gouvernement de droite en ignorant que le Front Populaire était arrivé en tête des élections, devinez ce que lui répond Brigitte Boucher, la journaliste de France Info ? «Là ils ne vous donnent plus ce mandat, ils veulent le RN». Ah bon ? En quel honneur ? Cette chaine de service public ne cache même plus son militantisme d’extrême droite.

La perle multi-condamnée de Sarkozy

Autre perle offerte par Nicolas Sarkozy, dans le Figaro : «Jamais je n’appellerai à la démission du chef de l’État. Il ne faut pas – et on ne peut pas – mettre sur le même plan un premier ministre nommé et un président élu par les Français. Emmanuel Macron doit pouvoir aller au bout du mandat que lui ont confié les Français. C’est la République. Elle a des règles. Il convient de les respecter.»

Entendre un ancien président mafieux, multi-condamné à de la prison ferme pour ses innombrables forfaits, parler des «règles de la République» a de quoi faire sourire. Macron et Sarkozy affichent une solide amitié depuis 2017, l’ancien président a félicité l’actuel résident de l’Élysée dès son élection et l’a toujours soutenu et conseillé depuis,

François Bayrou n’a pas encore compris le message

«Moi ce qui me gêne, ce n’est pas qu’il y ait des riches en France, c’est qu’il y ait des pauvres», a tenté d’expliquer François Bayrou, qui ne comprend déjà rien à rien. «C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches» écrivait Victor Hugo il y a quasiment deux siècles. Pour que les riches accumulent de la fortune, il faut que les pauvres la produisent, c’est le principe même du capitalisme.

Et pour parler concrètement, c’est littéralement ce qui se passe en France à cause de Bayrou et ses copains : le niveau de pauvreté bat de nouveaux records, la mortalité infantile monte, on meurt dans les couloirs d’hôpitaux, alors que les 500 plus grandes fortunes du pays voient leurs profits exploser. Quelqu’un peut-il offrir un cours d’économie de niveau lycée au Premier ministre ?

Éric Lombard, une perle multi-millionnaire

Éric Lombard, Ministre de l’économie, ose : «L’ISF a eu des effets suffisamment nocifs», on aimerait savoir lesquels. En revanche, il en est certain : «On aura dans les délais un budget pour 2026», ce qui implique un nouvel usage de la force et de l’autoritarisme, et ajoute : «Le budget va être difficile pour les Français».

Ce ministre est lui-même multimillionnaire. Ces gens prennent plaisir à faire souffrir la majorité la moins privilégiée de la population.

Une dernière pour la route, lâchée par Eric Ciotti

Une dernière pour la route, lâchée par Eric Ciotti sur Europe 1, le 3 septembre : «Ceux qui nous gouvernent depuis 2012 (…) sont guidés par une idéologie socialiste de gauche». Retailleau, Valls et Darmanin, des gauchistes radicalisés bien connus !

Cela risque de faire tout drôle à Ciotti et ses amis si un programme réellement socialiste était appliqué un jour en France : nationalisation du secteur privé, saisie des grandes fortunes, grands procès contre les malfaiteurs en cols blancs et bourreaux du peuple, assemblées de travailleurs, stages obligatoires pour les politiciens véreux qui n’ont jamais travaillé dans les champs et les usines…

AIDEZ CONTRE ATTAQUE

Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.

Faites un don à Contre Attaque, chaque euro compte.