« On préfère les hôpitaux aux chars d’assaut »
Ce n’est pas suffisamment souligné, mais le plan d’austérité que rêve d’imposer le gouvernement sert à augmenter les budgets militaires.
Depuis des années, Macron salive à l’idée de faire la guerre : il parade avec des militaires après sa victoire électorale, endosse des uniformes, répète que «nous sommes en guerre» à propos d’une pandémie, martèle que la jeunesse devra «faire des sacrifices». Il a massivement augmenté le budget de l’armée, et organise actuellement une «économie de guerre» et un grand réarmement, qui passe par le financement de Rafale, des avions de guerre hors de prix, mais aussi le renforcement de nombreuses usines de munitions et de composants militaires en France.
Notre pays est déjà le deuxième vendeur d’arme du monde, envoyant des engins de mort partout sur la planète pour commettre des génocides et des massacres. Après avoir mis en pause son coûteux projet de SNU pour enrôler les lycéens, Macron revient en force, avec un durcissement de la «journée de défense et de citoyenneté» et agite la possibilité d’un retour du service militaire.
Tout cela représente des sommes colossales, qui sont ponctionnées sur les services publics, la Santé, les aides sociales…
Le 10 septembre, les mots d’ordre contre la guerre et le militarisme sont donc apparus sur les cortèges et dans les actions. À Marseille, l’usine d’armement Eurolinks a été bloquée à partir de 6h, cette firme arme l’État israélien. Des travailleurs ainsi qu’un camion transporteur ont fait demi tour. À Auxerre, près de 200 manifestant-es se sont réuni.e.s devant l’usine d’armes Safran aux cris de «Safran assassin !» Devant l’hôpital Tenon de Paris, des mots d’ordres antimilitaristes étaient nombreux. Ailleurs, des banderoles, tags et pancartes sont apparues : contre la guerre entre les peuples, et pour la guerre de classe.
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