Cette semaine, rendons hommage à notre police et notre justice, toujours là pour se mettre au service du bien commun et chasser les dangereux criminels.

Dans l’Hérault, un chat assigné à résidence par la justice
Rémi a 9 ans, c’est un beau chat roux à poils longs. Rémi a tout pour être heureux, une maîtresse aux petits soins qui s’appelle Dominique, un canapé où faire la sieste, un jardin où se promener. Mais Rémi a une particularité : c’est un repris de justice. En effet, Rémi a été condamné par le tribunal de Beziers pour avoir “empêché le voisin de sa maîtresse de jouir de son jardin”. Lors de ses ballades, le chat avait le toupet de sauter dans le jardin voisin, ce qui dérangeait l’habitant des lieux. Il faut dire que les félins ne connaissent pas la propriété privée et considèrent les clôtures comme de simples obstacles à franchir.
Dominique a d’abord été condamnée à payer 1250€ d’amende, ainsi que 450€ de dommages et intérêts et 800€ de frais d’avocat. Le tribunal a en outre prononcé une astreinte de 30€ par jour en cas de récidive. Quelle est la prochaine étape ? Rémi se verra-t-il déchu de sa nationalité ou enfermé dans les sous-sols de la sous direction anti-terroriste ? En France, on préfère assigner des chats à résidence que des complices de terroristes comme Nicolas Sarkozy. All cats are beautiful.
À Champigny sur Marne, la police oblige des parents d’élèves à retirer des affiches de soutien aux AESH
Les AESH (accompagnants pour enfant en situation de handicap) sont essentiels pour les enfants à l’école. En France bien évidemment, le manque de financement structurel fait que l’on manque cruellement de ce personnel mal payé et peu considéré. À Champigny sur Marne, des parents d’élèves se sont donc mobilisés pour protester contre ce scandale en mettant des affiches sur lesquelles on pouvait lire “SOS AESH” et “l’école a besoin d’AESH”. Dans l’école Simone Veil, il manque en effet 10 postes.
Quelle ne fut pas leur surprise quand les braves agents de la police municipale ont débarqué, bien décidés à se battre contre ces dangereux criminels. Les 3 policiers ont en effet demandé à ce que les affiches soient retirées. Le motif ? On aurait cru qu’il était écrit Daesh. «Un texte qui peut prêter à confusion avec l’organisation terroriste» a en effet confirmé la ville dans un communiqué le 13 novembre. On peut se demander le niveau de stupidité et d’endoctrinement atteint par la police pour croire que des parents d’élèves afficheraient leur soutien à l’organisation terroriste DAESH sur la façade d’une école.
Le 18 octobre 2023, une affaire similaire avait eu lieu. Des policiers avaient débarqué dans un restaurant de tacos de Valence : un fast-food de la chaîne Chamas Tacos. Le «C» de l’enseigne lumineuse était en panne. Pour les policiers, qui ont lu «Hamas Tacos», il s’agissait d’une provocation et ils ont exigé que l’enseigne soit éteinte sur le champ.
Remercions donc la police et la justice pour ces hauts faits d’armes.
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