Une poignée de révolté-e-s entendait célébrer la fête internationaliste du 1er Mai à Nantes hors des cortèges mortifères des centrales syndicales. Avec un cortège libertaire.
L’air glacial, les rue désertes et les pluies torrentielles n’ont pas refroidi les ardeurs des trublions : à la croisée des trams, banderole et étendards étaient au rendez-vous.
Quelques syndicats moribonds ont jugé bon d’annuler le défilé, alors que les jaunes de la CFDT célébraient leurs trahisons à l’écart, sur l’île de Nantes.
Le cortège d’indompté-e-s a décidé de défiler quand même… autour des appareils syndicaux, aux cris de «Nous on se défile pas, on défile», «une kermesse syndicale, ne sera jamais une lutte sociale», «à bas les fossoyeurs du 1er Mai», «à bas les jaunes» ou encore, à l’adresse de la poignée de «Jeunes (!) ‘Communistes’» : «JC, JC, Brutus t’a déjà tué»…
N’oublions jamais les crimes du terrorisme d’État à Chicago (1886) et à Fourmies (1891).
À nous de faire vivre la révolte.
