(Il est possible que cette liste, loin d’être exhaustive, soit mise à jour régulièrement. Tenez vous informé-e-s, propagez la révolte.)

– « Quand on est prêt à utiliser la force pour imposer des projets capitalistes, il y a toujours un petit risque de tuer des gens. Quel risque est acceptable ? C’est ce que l’Etat va calculer après la mort de Rémi. En fonction de l’ampleur des manifestations, du nombre de vitrines cassées, du cout politique de l’opération et des difficultés du maintient de l’ordre, la probabilité acceptable de tuer quelqu’un ne sera peut-être plus la même, en meilleurs ou en pire. C’est ce qui fait que les organisations qui appellent au calme sont complètement irresponsables : elles préparent les conditions de nouveaux meurtres.
Pour beaucoup, si nous manifestons suite au meurtre de Rémi, ce n’est pas pour faire notre deuil : nous ne le connaissions pas. Les déclarations larmoyantes de certain-e-s élu-e-s sont malhonnête à ce sujet. Si nous manifestons c’est que nous avons la rage de voir à quel point l’Etat peut facilement nous tuer quand on se mets en travers de sa route. C’est aussi pour ne pas que l’Etat recommence trop souvent. La prochaine fois, ce sera peut-être notre tour. »
https://nantes.indymedia.org/articles/30387
– « Appel de lycéen·ne·s à une mobilisation contre les violences policières et à un blocus le jeudi 6 novembre.
Nous lançons un appel à tou-te-s les lycéen-ne-s, de France, en vue d’une mobilisation en hommage à Rémi Fraisse. Nous appelons à multiplier les actions, à bloquer les lycées et à manifester !
Samedi dernier, Rémi Fraisse est mort assassiné, à Sivens, par la police, à coup de grenade, puis traîné dans la terre par ceux-ci. Depuis, de nombreuses manifestations ont eu lieu en hommage à Rémi et contre toutes les violences policières, mais elles ont violemment été réprimées.
En moins d’une semaine, on peut dénombrer des centaines d’arrestations, avant, pendant et après les manifestations, rien que sur Paris. Un type a perdu son œil, un autre son nez, d’autres se sont fait casser des bras, des jambes, etc. L’année dernière, au moment des blocus pour Léonarda et Khatchik, des policiers avaient gazé et brutalisé plusieurs centaines de lycéen·ne·s.
Vous ne trouvez pas que cette liste est trop longue ? Qu’attendons-nous pour agir ?
Appel au blocus généralisé, jeudi 6 novembre, contre la violence policière instituée par l’État et contre l’utilisation de grenades et du Flashball ! »
http://paris-luttes.info/assassinat-de-remi-fraisse-appel-a
– « Nous ne sommes plus à l’époque de Malik Oussekine ou de Vital Michalon. Aucun syndicat, aucune organisation de gauche n’a appellé à descendre dans la rue suite à la mort de Rémi. Ils en ont tellement peur, de la rue, qu’ils sont réduits à organiser des manifs virtuelles comme celle proposée par EELV, (#occupysivens) .
Qu’y a-t-il à attendre des « indignés » qui « condamnent la violence des deux cotés » en omettant soigneusement de préciser qu’un camp dispose d’armes de guerres et l’autre quelques pierres ? Qu’un côté tue et que l’autre exprime sa rage en brisant des vitrines ? A l’heure où la gauche se décompose, où l’extrême droite tient le haut du pavé , pourquoi n’y a t-il aucune réaction des partis politiques de gauches, des associations et des syndicats suite à cet assassinat policier ?
Cette semaine, spontanément, 90 rassemblements ou manifestations se sont organisés dans une soixantaine de villes. C’est à cette puissance autonome, en devenir, que nous adressons cet appel. L’émotion collective exprimée par la rage comme par le recueillement, est légitime mais ne suffira pas à changer la donne.
Nous appelons à une stratégie à plus long terme, consistant à harceler et enquèter sur tous celles et ceux qui fournissent la répression, à perturber tous les moyens techniques qui lui permettent de s’armer, se déplacer, se ravitailler, et plus encore. Ces objectifs acceptent une diversité tactique correspondant aux moyens et aux limites de chacun-es. Concerts de casseroles devant les commissariats et les gendarmeries, harcèlement verbal des patrouilles, recours juridiques contre les armes de la police, sabotages, manifs de rues, c’est l’emploi simultané de tous ces moyens qui parviendra à rétablir un rapport de force favorable contre la police, dans nos quartiers comme dans nos luttes. »
https://nantes.indymedia.org/articles/30413
– En prolongement d’une initiative nantaise de solidarité avec les inculpé-e-s du 22 février, des occupant-e-s du Testet appellent à faire du 22 novembre prochain une journée nationale d’action contre la police et la justice. https://nantes.indymedia.org/events/30325 et https://tantquilyauradesbouilles.files.wordpress.com/…
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