Cabu, le libertaire, l’antimilitariste, l’écolo. Le compagnon de toutes les luttes depuis des décennies. Le dessinateur de génie.
Tu n’étais pas irréprochable, comme chacun-e d’entre nous. Et le journal auquel tu contribuais, Charlie Hebdo avait progressivement troqué l’esprit provocateur et séditieux de Choron pour le confort de la pensée dominante de l’époque de Philippe Val.
Mais tu n’aimais ni les flics, ni les fachos, ni les intégristes.
Le déferlement islamophobe et sécuritaire que le PS est en train de mettre en scène, la récupération de ta mort par l’extrême droite et le pouvoir, bien sûr que tu ne les souhaiterais pas.
Flicage, vigipirate, stigmatisation : pas en ton nom.