Le 22 février 2014, lors de la grande manifestation contre l’aéroport, la police tirait sur la foule, et mutilait 3 personnes.

Quentin, Damien et Emmanuel perdaient définitivement l’usage de leur œil, touché par des tirs de flashball et de LBD. Des dizaines d’autres personnes étaient blessées à des degrés divers par les armes de la police.
Depuis un an, des peines énormes s’abattent sur des manifestants : un an de prison pour un fumigène, plusieurs mois pour du verre brisé, de nombreuses interdictions de territoire …
Mais aujourd’hui, les magistrats de Nantes prononcent un “non-lieu” dans les affaires de mutilations causées par la police.
Encore une fois la justice donne carte blanche à la police pour tuer et mutiler. Déjà, en 2012, le tribunal de Nantes avait relaxé un policier qui avait gravement blessé à l’oeil un lycéen de 16 ans.
Pas de justice, pas de paix !
