L’asphyxie des libertés et la répression en France s’accélèrent à une vitesse vertigineuse
Après être sorti plus renforcé que jamais du drame de Sivens, le grand chef de la gendarmerie réclame maintenant le brouillage des réseaux sociaux et des poursuites à l’égard de celles et ceux qui lancent des appels à manifester.
“Le Directeur général de la Gendarmerie nationale, souhaite que les forces de l’ordre puissent obtenir le brouillage des réseaux sociaux et le droit d’intercepter les SMS, lors de manifestations”
Les renseignements se vantent également de rémunérer des balances dans les milieux “radicaux” :
“Quand certains militants, plus impliqués, sont soucieux de confidentialité, nous employons d’autres moyens, comme le recrutement de sources. Nous avons des contacts même dans le monde de la contestation violente.”
Alors que l’interruption des réseaux sociaux dans la Tunisie de Ben Ali, en Syrie ou en Iran suscitent des protestations internationales, il semble que la frontière politique entre les régimes dits démocratiques et ceux qualifiés d’autoritaires est en train de s’effacer avec une rapidité hallucinante, en particulier depuis l’arrivée du PS au pouvoir.