Un haut responsable du FN, vivant à Meaux, passait en procès ce mercredi pour avoir incendié des voitures et commis une série de violences et de dégradations pour faire monter artificiellement l’insécurité dans sa ville.
Les incendiaires sont des petits bourgeois – « étudiant en médecine, fils de policier, courtier en assurances, autoentrepreneuse, conseiller vente » – cherchant à alimenter une stratégie de la tension dont ils tirent profit. Le discours dominant sur « l’insécurité », alimenté et relayé par les médias, a toujours pour conséquence l’augmentation de la répression et les violences policières contre les plus pauvres.
Cette stratégie du pompier pyromane n’est pas isolée ni nouvelle. En 2001 déjà Claude Hermant, facho lillois et membre du DPS – le service de sécurité du FN – expliquait travailler à « accentuer le climat d’insécurité dans certains quartiers non acquis au Front national » et mener des « expéditions punitives dans des banlieues ».
Source : http://www.liberation.fr/societe/2001/06/06/confessions-d-un-fantome_367082
Le PS de Valls mène une politique de droite dure, au niveau répressif, économique, migratoire. Il a un besoin vital de faire monter l’extrême droite pour espérer conserver le pouvoir et écraser les voix dissidentes à sa gauche.
De leur côté, les fachos ont un besoin vital d’insécurité, de défiance, de peur publique, quitte à les organiser eux-mêmes, comme le révèle cette affaire.
Ce sont ces mêmes fachos qui inondent le net de commentaires racistes ou pro-police, de blogs et de sites mensongers et anxiogènes, alimentant encore la stratégie de la tension.
Pendant ce temps, les médias et le pouvoir surreprésentent depuis des années les discours de l’extrême droite et invisibilisent systématiquement les luttes, les solidarités, les discours combatifs. Leur objectif est clair : détruire les mouvements anticapitalistes, écologistes, antiracistes, et enraciner un climat réactionnaire en France.
Maintenant vous savez.