
Pour rappel, la guerre est régie par des règles. La fameuse Convention de Genève prévoit – lors d’un conflit armé – « une protection pour les blessés et les malades, mais aussi pour le personnel sanitaire ». Une règle systématiquement violée par la police en manifestation, lorsqu’elle s’oppose à l’arrivée de secours, continue à tirer sur une foule qui porte assistance à un blessé ou cible volontairement les soignants.
Solidarité avec Street Medics Nantes !
Un article de StreetPress dont nous vous livrons quelques extraits :
« En manif, Sébastien la vingtaine, est médic. Avec ses compresses et ses pansements, il soigne les bobos des manifestants anti loi travail. […]Une activité qui pourrait bien l’envoyer en cabane. En mars, ce jeune intérimaire comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de Nantes pour avoir participé à une manif interdite et utilisé l’emblème de la Croix Rouge, à Nantes […] Quand il arrive au commissariat, les policiers lui expliquent qu’il a été arrêté pour « participation à une manifestation illégale, en camouflant son visage pour dissimuler son identité tout en étant armé ».
Dans son sac, pas de traces de barres de fer mais des compresses, du désinfectant, du Maalox, des pansements et des gants. Les bleus finissent par se rendre compte de l’erreur de casting. Mais Sébastien n’est pas libéré pour autant. Côté policier on semble chercher un chef d’accusation coûte que coûte : en 15 heures, le motif de sa garde à vue sera requalifié 3 fois.
[…]
Désormais, on lui reproche d’avoir utilisé un casque sur lequel figurent quatre croix rouges, « l’un des signes distinctif prévus par la convention de Genève ».
[…]
Son avocat Maître Hurier :
« Quand il s’agit de réprimer le mouvement social, le parquet de Nantes est toujours à la pointe de l’imagination. »
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