Il y a un an, le préfet de Loire-Atlantique, Henri Michel Comet, distribuait des dizaines d’interdictions administratives de manifester contre la Loi Travail. Des policiers débarquaient aux domiciles de nantais-e-s, et leur remettaient un document les interdisant d’aller dans le centre-ville les jours de manifestation. Ces document ne comportaient pas la moindre justification judiciaire, uniquement les fameuses “notes blanches” rédigées par la police politique à l’encontre de personnes fichées pour leurs engagements. Ces interdictions relevaient à la fois d’intimidation, de menace, et de vengeance à l’égard d’opposants.
Aujourd’hui, cette disposition est censurée, c’est à dire condamnée par le Conseil Constitutionnel. Le préfet de Nantes, comme celui de Paris et de Rennes, est donc un hors la loi.
Pourtant, dans les prochaines semaines, Macron veut faire passer les mesures exceptionnelles de l’état d’urgence dans le droit commun…