Plusieurs dizaines de personnes mutilées par la police : impunité généralisée
Une voiture incendiée : 30 années de prison cumulées

- Depuis 2007 en France, la police a mutilé avec ses armes près de 50 personnes au visage : yeux crevés, nez explosés, séquelles cérébrale… Ces mutilations causées par le nouvel arsenal du maintien de l’ordre, balles en caoutchouc et grenades de désencerclement, sont irréversibles. Chaque blessé gardera des séquelles à vie. Dans la totalité de ces affaires, c’est l’impunité qui prédomine. Pas un seul jour de prison n’a été jamais été donné aux policiers tireurs. Les dizaines de personnes marquées dans leurs chairs attendent toujours justice.
- Mercredi 11 octobre 2017, le tribunal de Paris donnait son délibéré dans l’affaire de la voiture de police incendiée quai Valmy, en mai 2016. Des images impressionnantes montées en épingle par les médias, mais de simples dommages matériels. Du feu sur de la carrosserie. Comme prévu, les juges ont condamné sept prévenus au terme d’un procès politique délirant, sans l’ombre du début d’une preuve. En additionnant toutes les peines, pas moins de 30 ans de prison ont été distribuées. 30 ans. Dont 18 ans ferme.
À mesure que l’impunité de l’appareil policier se renforce et que les violences d’État se généralisent, celles et ceux qui résistent subissent le durcissement de la répression judiciaire. La police frappe les corps, la justice doit frapper les esprits en punissant des coupables pour l’exemple. A chaque fois, il s’agit de terroriser.
Solidarité avec les inculpés ! Pas de justice, pas de paix !
