Il y a trois ans, en novembre 2014, nous étions dans les rues avec la rage au ventre suite à la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie. Le drame de Sivens inaugurait une nouvelle séquence : une ère où les gouvernants assument de mutiler et tuer des manifestants.
Trois ans plus tard, l’état d’urgence a été décrété, les opposants ont été assignés, la police a continué à tuer et mutiler.
Et l’affaire judiciaire suite à la mort de Rémi s’oriente vers un non lieu.
Qu’est-ce qu’on attend ?