À lire : l’épopée sportive du cortège de tête nantais
« Les baqueux percent le cortège et isolent notre joueur ; penalty. C’est le deuxième coup de pied arrêté offert à l’adversaire en quelques minutes, on prend la mesure des enjeux dans cette deuxième période. Pour eux, l’occasion est trop belle, leur attaquant frappe, comme à chaque fois en tir tendu, c’est une balle pour remonter au score.
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On siffle la fin de la première période. C’est clair qu’on a seulement ouvert, on a su être offensif·ve·s et marquer la mi-temps de notre savoir-faire habituel, gratifiant même celle-ci d’un premier but. Mais ça n’est pas suffisant, et dans toutes les têtes il reste une deuxième période. On débriefe à la croisée des trams : Commerce est notre vestiaire à ciel ouvert et chacun·e y va de son avis sur cette première phase.
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Vue la tournure que prenaient les choses, on s’attendait à une logique réduction du score. Mais c’est notre jour, il faut croire. Il y a un moment de flottement, et puis de nouveau, ça s’accélère. Harcelé par les assauts rapides de la BAC, repoussé par la brutalité mécanique des CRS, le cortège parvient tout de même à remonter vers la place Bretagne. Bientôt, nous arriverons au pied de la tour. »
À lire sur le site de Lundi Matin.
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