Les médias parlent “d’interpellation houleuse”, et cherchent déjà à accuser le défunt.
- Ne dites plus : “un homme est mort lors de son interpellation par la police” mais : “il a fait un arrêt cardiaque”.
- Ne dites plus “le défunt a eu une côte fracturée et un poumon perforé par la police” mais “l’homme était agité et avait une carrure athlétique”.
- Ne dites plus “homicide” mais “interpellation houleuse”.
Article (immonde) de Ouest-France :
“Un homme de 31 ans avait été victime d’un arrêt cardiaque, le samedi 25 novembre, lors de son interpellation. La « police des polices » a été saisie par le procureur de la République pour s’assurer de la conformité des gestes des policiers lors de cette arrestation compliquée.
Pour réussir à maîtriser cet homme à la carrure athlétique, trois policiers s’étaient retrouvés au sol, entre le palier du deuxième d’étage d’un immeuble de la rue de Bel-Air, à Nantes, et l’appartement de ce Nantais. Quelques minutes plus tôt, des habitants signalaient que leur voisin, très agité et menaçant, était en train de « péter les plombs ». Deux policiers ont été blessés. Au moment de l’intervention des secours, le Nantais a été pris d’un malaise, victime d’un arrêt cardiaque. Réanimé, il a été conduit aux urgences où les médecins ont diagnostiqué une côte fracturée et la perforation d’un poumon.
Le Nantais est décédé jeudi soir au CHU. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour vérifier la conformité des gestes des policiers. Les fonctionnaires qui sont intervenus lors de cette arrestation compliquée ont été entendus. Une autopsie du corps a été pratiquée pour connaître ce qui a causé la mort du Nantais mais ses résultats n’ont pas encore été communiqués.”