Des tags en hommage à Aboubakar qui fleurissent dans toute la ville. Des rencontres. Des poteaux supportant des caméras de surveillance découpés à la disqueuse et incendiés. La police qui quadrille les quartiers et continue de semer sa violence. La BAC qui parade armée devant des petits qui se rafraîchissent dans la piscine d’un square. Des militants arrêtés « préventivement ». Des affrontements sporadiques. Les médias qui multiplient les articles mensongers pour tenter de briser les résistances.
6 jours après le drame, la tension reste vive à Nantes.