Ce jeudi 15 novembre, environ 200 occupants et occupantes de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes épaulés par des soutiens, sont allé occuper les locaux de la Direction départementale des territoires et de la mer, à Nantes.
La préfecture avait promis au printemps une « répartition équitable des terres » lors de négociations, en échange de formulaires administratifs signés par les occupants. Pour l’instant, l’État n’a proposé que des baux précaires. Une absence de solution durable, qui laisse planer la menace d’une nouvelle intervention militaire sur la zone.
Les occupants estiment que l’État fait traîner la situation, pour laisser au Conseil Départemental socialiste, qui récupérera les terres début 2019, le soin de déclencher ou non une nouvelle vague d’expulsion. Le risque ? Que ces terres, préservées du béton par les luttes, soient redonnées à de gros agriculteurs qui pollueraient la zone avec des exploitations intensives à base de pesticides. La ZAD seraient ainsi finalement détruite par le productivisme.
L’occupation du bâtiment administratif était encore en cours en fin d’après-midi. Des discussions avaient lieu.
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