Aujourd’hui, la police a provoqué un nouveau drame. Une lycéenne de 16 ans, scolarisée en 1ère, a été très gravement blessée par un tir policier dans la tête alors qu’elle manifestait dans les rues de Grenoble. 16 ans, en 1ère. Elle est actuellement hospitalisée et va subir une opération de la mâchoire.
Ces derniers jours, on ne compte plus les blessés graves causés par les armes de la police. Plusieurs manifestants éborgnés. Un homme dans le coma à Toulouse. Et même une star de la télévision, Hugo Clément, touché par un tir à la tête samedi 1er décembre à Paris. Grâce au casque qu’il portait, il n’a pas perdu un œil. Tout le monde n’a pas eu cette chance. Le même jour, une femme de 80 ans est morte à Marseille, touchée par une grenade lacrymogène.
De nos jours en France, la police tire sur la foule. Par exemple, elle a déchaîné sa violence en tirant 1300 balles en caoutchouc pour la seule journée de samedi à Paris. L’objectif de ces armes : frapper les corps, marquer les chairs, terroriser.
Pour y parvenir, la police utilise des Lanceurs de Balles de Défense (LBD), souvent appelés à tort “Flash-Balls”, pour tirer sur les manifestants. Il s’agit d’une arme de catégorie A : «arme à feu à usage militaire», selon les classements officiels. Ces lanceurs tirent des balles en caoutchouc d’un calibre de 40 millimètres, et sont doté de viseurs numériques extrêmement précis, qui peuvent frapper jusqu’à 40 mètres.
Le nombre effroyable de personnes touchées à la tête est donc le résultat d’une volonté délibérée de blesser le plus gravement possible. De viser à hauteur de tête. Ici, des adultes armées ont visé la tête une jeune lycéenne mineure.
Ce régime envoie donc sa police tirer sur nos petits frères et nos petites sœurs. Sur nos mamans et nos voisins. Sur nos potes et nos collègues.
Il doit tomber.
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