La mort de Zineb, une affaire d’État passée sous silence

Ce soir, Macron fera son grand show à la télévision. Des annonces destinées à calmer la lame de fond qui traverse le pays depuis 5 mois. Un exercice de communication, inévitablement décevant.
Ce soir, Macron aura-t-il un mot, un seul, pour Zineb, dame de 80 ans tuée par une grenade en plein visage tirée par un CRS à Marseille ?
Aura-t-il un mot pour les centaines de mutilés, de défigurés, de traumatisés par ses policiers ?
Car la mort de Zineb est une affaire d’État, dont tout le monde devrait parler aujourd’hui. Car sans justice, il ne peut y avoir de paix.
« C’était les premiers jours de la mobilisation des gilets jaunes. Le 1er décembre dernier, alors que le mouvement vivait son acte 3, une octogénaire marseillaise avait été touchée au visage par une grenade lacrymogène.
[…]
Avant son décès, la victime a pu s’entretenir avec ses proches et elle a affirmé que lorsqu’elle tentait de fermer ses volets, elle a identifié les forces de l’ordre en uniforme et elle a vu une personne la viser avec son arme. Donc il y a ce témoignage et des éléments médicaux, notamment le rapport d’autopsie, qui fait état d’une fracture au niveau du visage. »
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