Où cela va-t-il s’arrêter ?


La police assume les jets de pavés sur les manifestants !


Les images ont fait le tour du web. Le 1er mai à Paris, un CRS jette de toutes ses forces un gros pavé dans une foule de manifestants désarmés. Un geste qui peut valoir des années de prison pour un manifestant, s’il jette une pierre en direction de policiers protégés avec des casques, des visières, des boucliers et des gilets pare balles. Un geste qui peut tuer lorsqu’il est envoyé sur des personnes non protégées.

Mais que dit la hiérarchie policière de ce lancer, évidemment illégal ?

«L’enquête interne devra déterminer si le geste était légitime ou pas […] S’il a jeté un pavé, c’est peut-être car il n’avait plus de grenades sur lui». Ici, c’est le SICOP qui parle : le service de communication officiel de la Police National.

Aucune condamnation. Aucune question. Aucune distance. Nous apprenons donc ce soir qu’un policier assermenté peut «légitimement» jeter des pavés dans la tête de civils, dans certaines conditions.

Plus effrayant, l’article croit bon d’ajouter : «le 6 janvier dernier, deux CRS avaient aussi été filmés en train de jeter un pavé sur des manifestants, à Montpellier. Aucune enquête n’avait été ouverte.»

Nous sommes en mai 2019, et l’État français autorise ses policiers à jeter des pavés sur des manifestants désarmés. Le régime perd pied.

Où tout cela va-t-il s’arrêter ?


Un article du Parisien à lire ici.

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