Ce samedi 15 juin, pour l’Acte 31 des Gilets Jaunes, la capitale de la mobilisation était Toulouse. Un lieu de convergence logique, puisque la ville rose s’est illustrée par sa grande détermination depuis le début du mouvement.
Il y avait donc des milliers de manifestants dans les rues toulousaines, pour continuer à tenir le haut du pavé, à se retrouver, à chanter contre Macron. Mais la manifestation n’a pas pu avoir lieu : au bout de 100 mètres seulement, la BAC a chargé l’avant du cortège pour voler la banderole, avant que les forces de l’ordre ne gazent massivement toute l’avenue. Une pluie de grenades lacrymogène s’est abattue le reste de l’après-midi sur les Gilets Jaunes, pour disperser les derniers manifestants, chargés et parfois arrêtés jusque dans les ruelles. Comme à Nantes il y a quelques semaines, la terrasse d’un café a été attaquée par la police.
La mobilisation ne «s’essouffle» pas. Elle a été asphyxiée délibérément par des milliers de grenades lacrymogènes. À Toulouse, comme à Montpellier samedi dernier et à Nantes il y a quelques semaines, c’est la terreur qui vide les rues. Le régime se maintient par sa police.
Mais la colère reste intacte.
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