Enquêtes à deux vitesses

Un enquêteur de la Police Judiciaire «prélève» un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d'ADN et d'empreintes.

Sur cette photo diffusée par la préfecture de police de Paris, un enquêteur de la Police Judiciaire «prélève» un autocollant sur une vitrine pour trouver des traces d’ADN et d’empreintes. Ce qui veut dire qu’en un an, la police française :

  • N’a pas identifié un seul des tireurs qui ont éborgné et défiguré des centaines de manifestants
  • N’a pas retrouvé le coffre de Benalla
  • N’a pas retrouvé de fraudeurs fiscaux ni de patrons voyous

Mais des moyens scientifiques de pointe et des milliers d’euros sont mis en œuvre pour retrouver un colleur d’autocollant !

Ce régime est une dystopie ridicule….

Nous posons donc ici quelques questions à la vue de cette image sidérante :

  • Si les empreintes «matchent», que vont-ils faire ? Une perquisition et un procès pour collage d’autocollant ?
  • Le collage d’autocollant est-il un délit inscrit dans le code pénal ?
  • Quel est l’intérêt d’une enquête aussi démesurée, puisque ce sticker a pu être touché par des dizaines de personnes avant d’être collé ?
  • Comment est-il possible d’entendre des syndicalistes policiers geindre sur le «manque de moyens» des forces de l’ordre alors que l’État met des milliers d’euros pour retrouver un colleur ?

Avis aux juristes et aux journalistes honnêtes !

Tout aussi ridicule et inquiétant : dans le même publi-reportage, la préfecture de police montre une enquêtrice prélever ce qui ressemble à un flacon de sérum physiologique.

Bientôt des moyens anti-terroristes pour s’être rincé les yeux ?


Pour retrouver nos autocollants, c’est par là (et mettez des gants !)


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