Un an de prison ferme pour avoir effrayé des policiers !


Justice de classe


Accusé d’avoir repoussé la BAC dans une laverie, un homme de 38 ans a été jeté derrière les barreaux.

Ce lundi, un manifestant a été condamné à un an de prison en comparution immédiate, dans l’affaire des policiers retranchés dans une laverie. Une peine extrêmement lourde, destinée à terroriser.

Samedi, dans un contexte d’agressions répétées de la police contre les Gilets Jaunes nassés sur la Place d’Italie, des manifestants avaient repoussés des policiers de la BAC, connus pour leur ultra violence.
Les agents s’étaient retranchés dans la laverie et avaient subi le chahut des manifestants, avant que des «street medics» ne s’interposent.

Pas d’ITT. Pas de blessure. Pas de violences, sinon matérielles, contre une vitre. Mais un an de taule ferme pour un homme de 38 ans. Juste pour avoir fait peur à des policiers de la BAC.


Faire peur à la police peut envoyer derrière les barreaux


Pendant ce temps, la police terrorise délibérément toute contestation. Une sévérité exemplaire, qui tranche avec l’impunité vis à vis des violences policières. Pendant ce temps, ni les responsables de la mort de Zineb, ni ceux de la mort de Steve, ni les centaines d’éborgneurs, ni les matraqueurs, n’a été ne serait-ce qu’inquiété.

Comme le rappelait le préfet de Paris lui-même, «nous ne sommes pas dans le même camp». S’il fallait le souligner une fois de plus, cette affirmation s’applique aussi à l’institution judiciaire, toujours prompte à détruire la vie des opprimés et des exploités et à couvrir les violences policières.

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