8 Mars à Nantes : la voix des femmes dans les lacrymogènes


«Personne ne s’attendait à se faire gazer comme ça, c’était super festif»


Hier soir, la police gazait la marche féministe. Ce dimanche, pour le 8 mars, journée de luttes pour les droits des femmes, nouvelle répression implacable de la manifestation. Pluie de lacrymogènes au niveau de l’arrêt Duchesse Anne. Comme à Paris, les chiens sont lâchés.

Une manifestante raconte : «La BAC et les Compagnies d’Intervention nous ont bloquées sur la ligne de tram avant la gare. On était à 30 mètres d’eux mais ils ont gazé direct sans attendre. On a reformé le cortège plusieurs fois face à eux mais ils tiraient du gaz à chaque fois. Ça a duré longtemps. On a progressivement reculé vers le miroir d’eau. Personne ne s’attendait à se faire gazer comme ça, c’était super festif comme ambiance». Une vengeance pour l’audace de la manifestation de la veille ?

Habitants et habitantes des quartiers, Gilets Jaunes, lycéens et lycéennes, féministes : la police déteste tout le monde.


Images : N1n1psyko, Nicolas Mollé, Perer Allan, Attac 44, Transition Cube.

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