Samedi 14 mars, une grande journée de luttes est annoncée à Paris : Gilets Jaunes, victimes de violences policières, écologistes, mouvement pour les retraites… Les rues de la capitale risquent bien d’être secouées par les nombreuses contestations en cours.
Le préfet de Paris Didier Lallement, connu pour sa répression sanguinaire, a publié comme avant chaque manifestation, un arrêté préfectoral pour préparer la répression. Une grande partie de l’Ouest de la ville est tout simplement «interdite» de manifestation. Une mesure désormais habituelle.
Plus insolite dans la période, l’arrêté menace les porteurs et porteuses de masques : «une personne au sein ou aux abords d’une manifestation sur la voie publique [qui] dissimule volontairement tout ou partie de son visage est punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000€ d’amende».
Les masques de protection, qui se vendent pas millions en France et dans le monde pour se protéger du Coronavirus sont concernés par cette mesure. En contradiction totale avec les mesures de précaution qui sont répétées à longueur de journée dans tous les médias.