Le gouvernement a garanti 5 milliards d’euros à l’entreprise Renault pour éviter les licenciements dans le cadre de la crise sanitaire. Première décision de l’entreprise dès la fin du confinement : fermer des usines et licencier en masse. Un crachat au visage des ouvriers.
En 2012, le gouvernement précédent offrait la somme colossale de 100 milliards d’euros aux entreprises dans le cadre d’un plan appelé «CICE». Officiellement, pour «faciliter l’emploi» et «réduire le chômage». 100 milliards évaporés dans les poches des grands patrons.
L’histoire récente est remplie d’exemples comme ceux-là. Ces dernières décennies, nous assistons à un transfert de fond massif d’argent public vers les poches des plus riches, vers les détenteurs du capital. Si l’hôpital était à genoux à cause du Coronavirus, si des gens sont à la rue, si la précarité explose, si des étudiants galèrent pour se loger, ce n’est pas parce que «c’est la crise» où que les services publics «coûtent un pognon de dingue». Nous n’avons jamais produit autant de richesses. C’est parce que le pouvoir politique décide, délibérément, de sacrifier la vie des pauvres pour enrichir les exploiteurs.
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