Toutes et tous à Nantes dimanche 21 juin
Le préfet Claude d’Harcourt et la maire de Nantes Johanna Rolland déclarent-ils la guerre à la population nantaise ? C’est ce que laissent entendre les décisions annoncées ce mercredi :
- Officiellement, la fête de la musique est interdite, purement et simplement : «les rassemblements supérieurs à dix personnes sont interdits», ainsi que les «rassemblements festifs à caractère musical de type rave party ou teknival», et «la circulation de véhicules transportant du matériel de son»
- «Les contours de cette édition ont été définis par la municipalité de Nantes et ne pourront prendre la forme de rassemblements musicaux sur la voie publique». La maire PS, Johanna Rolland, se rend donc complice par avance d’une possible répression de la fête de la musique qui aura lieu dans 3 jours.
- Dans une logique purement totalitaire, la mairie invite «à une Fête de la musique revisitée». Elle propose à chacun de faire la fête «aux balcons de 20h à 21h, avec une playlist fournie par les autorités»
- Nous apprenons le même soir qu’un concert rassemblera des milliers de spectateurs à Bercy, le 21 juin. Et dès le lendemain, tous les établissements scolaires devront reprendre « normalement ». L’argument sanitaire est donc un pur chantage autoritaire hypocrite et arbitraire.
- Un an exactement après la mort de Steve à Nantes, le préfet responsable de la charge de l’an dernier cherche-t-il a tuer d’autres nantais et nantaises ? Va-t-il ordonner une charge au bord de la Loire ? Cherche-t-il à déclencher une guerre contre la population ?
- Rendez-vous ce dimanche à 15h pour une marche blanche en hommage à Steve. Puis à 18h quai de la Fosse pour une fête revendicative, et à 21h au mémorial du quai de la fosse pour un rassemblement musical. Toutes et tous ensemble, refusons leurs mesures dictatoriales.