Depuis plusieurs jours, le Mali est secoué par des manifestations gigantesques et des actions de désobéissance contre le gouvernement en place. Le parlement de ce grand pays d’Afrique de l’ouest a été saccagé. La révolte fait suite à des résultats contestés d’élections ayant reconduit au pouvoir le parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, sur fond de difficultés sociales accrues et de mauvaise gestion sanitaire.
Les autorités cherchent désormais à calmer le jeu. Elles ont relâché lundi les leaders de la contestation. Le mouvement réclame la démission du président. À Bamako, la situation est très tendue, alors que la police a tué plusieurs personnes, et envoyé de nombreuses grenades lacrymogènes et tiré à balles réelles.
11 personnes ont trouvé la mort de sources officielles, davantage selon l’opposition.