330 gendarmes pour détruire des cabanes sur la ZAD


Minable et coûteuse opération de com’ des autorités


À 5h30 ce jeudi 16 juillet, 3 compagnies de militaires étaient déployées dans le bocage nantais, soit 330 gendarmes avec pelleteuse, camion plateau et drones sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Les forces armées ont bloqué la route départementale 281 et occupé deux bois de part et d’autre de cette route. Selon la préfecture il s’agissait d’expulser «plusieurs squats illégaux», à la demande du Conseil Départemental socialiste. Renseignements pris sur place, l’opération visait un sous-bois dans lequel une personne avait construit un abri et garé son véhicule dans lequel elle dormait jusqu’à il y a quelques semaines, ainsi qu’une cabane en forêt reconstruite l’an dernier et dans laquelle des personnes séjournaient à l’occasion. Une plaisanterie coûteuse, dangereuse, dans une pure logique de destruction, en plein été.

L’un des deux lieux visés était vide lors de l’opération de ce matin. Un huissier aurait demandé à deux personnes de partir dans le second. 165 gendarmes armés par personnes. Cette minable intervention est une nouvelle démonstration d’orgueil et une tentative lamentable de plus pour alimenter le story telling gouvernemental officiel d’une ZAD sous surveillance.

Sur la zone, un collectif d’habitants et habitantes annonce qu’ils continuent à «s’organiser collectivement pour maintenir au mieux les différents types d’habitats, historiques ou autoconstruits, les reconstructions de sites détruits par le projet d’aéroport et la multiplicité des activités et expériences qui se poursuivent malgré tout dans le bocage».

Différentes initiatives festives, politiques et créatives auront lieu cet été dans le bocage.


Pour suivre les actualités sur la zone : ZAD NDDL Info

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