«1789-2020 : on attend toujours l’abolition des privilèges». C’est une banderole tendue sur un rond-point de Nîmes, ce samedi. Démarré le 17 novembre 2018, et confronté à une répression sanguinaire, le mouvement des Gilets Jaunes n’a jamais désarmé face au pouvoir autoritaire et patronal.
Ce 12 septembre est un jour de rentrée contestataire, fixé de longue date. Le retour de la colère sociale que le gouvernement avait essayé de mettre sous cloche depuis le confinement. Si la situation est déjà très tendue à Paris, il semblerait que des dizaines de ronds-points aient été réinvestis discrètement par des Gilets Jaunes aux quatre coins du pays. Parfois à plusieurs dizaines, parfois à une poignée, des ronds-points sont décorés et occupés. De Pau à Saint-Malo en passant par Saran et Longuenesse : dans plusieurs petites villes à l’écart des métropoles, le fluo réapparaît.
Et si le mouvement faisait son retour là où il avait commencé ? Quelques images parmi d’autres, trouvées dans la presse locale.
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